ENTRE VILLE ET CAMPAGNE – Le projet de ville de la municipalité

Alors que “la première pierre” du projet de la Mare Pasloue sera bientôt posée, il est temps pour nous de revenir sur le projet de ville de la municipalité intitulé “Entre ville et campagne”. Le Maire avait annoncé en juin dernier que des groupes de travail se réuniraient pour avancer sur ce projet et tenir compte de l’avis des Magnanvillois. Des réunions publiques avaient aussi été annoncées, probablement en décembre, pour exposer les résultats de ces séances de travail et n’ont à ce jour pas eu lieu.

Toutefois en décembre dernier une “Lettre du Maire” a été éditée à ce sujet. Voyons donc ce que prévoit maintenant ce projet. Nous ne reviendrons toutefois pas sur le projet des “Jardins de la Tour”, car celui-ci est déjà acté et presque commencé.

 

Les gymnases

Le projet initial ne le prévoyait pas, mais grâce à la dissolution du syndicat gérant le gymnase du lycée, la commune a pu en récupérer la gestion.
Quant à l’actuel gymnase et à la salle polyvalente, le bureau d’études recruté par la mairie a conclu qu’ils n’étaient pas, pour des conditions techniques et financières, envisageable de les réhabiliter. Le problème du gymnase avait pourtant été abordé d’un point de vue différent jusqu’à présent, celui de l’insécurité et de l’impossibilité de continuer à l’utiliser, le bâtiment étant construit sur un terrain argileux et s’enfonçant dans le sol.

Il est donc question de construire un nouveaux gymnase aux normes d’accessibilité et convenant à tous, derrière les terrains de tennis couverts, et donc à l’emplacement initial du terrain de football synthétique.

La commune disposera donc de deux gymnases en remplacement des deux actuels, sachant qu’en plus des associations, du collège et des écoles primaires utilisant les gymnases aujourd’hui, le lycée viendra s’ajouter aux créneaux d’utilisation de ces équipements. On peut donc aisément penser que cela aura un impact plus que négatif pour les associations sportives utilisant ces installations, étant donné qu’il est déjà difficile de contenter tout le monde à l’heure actuelle.

L’avenir des terrains de football

Si il avait bien été évoqué la construction de logements en remplacement des deux terrains de football jouxtant le collège, cela n’est plus que de l’histoire ancienne. De nombreux Magnanvillois s’étant exprimés hostiles à ces logements aux réunions publiques. Ces deux terrains seront donc remplacés, non pas par des logements, mais par le terrain de football synthétique initialement prévu derrière les terrains de tennis couverts.

Les liaisons douces

Les voies douces tant attendues devraient voir le jour et permettre de joindre l’espace culturel La Ferme au complexe sportif Firmin Riffaud en toute sécurité vis à vis des véhicules et également en toute tranquillité. Reste à savoir si elles seront accessibles en dehors des horaires d’ouverture du complexe sportif et à se questionner sur une nouvelle entrée au complexe sportif sachant que deux entrées sur trois sont actuellements fermées.

La place Mendès France

La place Mendès France n’est quant à elle pas épargnée par ce projet. Elle doit être réaménagée pour une meilleure circulation, un meilleur stationnement et plus de sécurité, mais pas seulement. Un pôle multi-activités devrait voir le jour à cet endroit, renforçant, au passage, la circulation, les difficultés de stationnements et l’insécurité régnant à certains horaires en ce lieu. Passons cela et parlons maintenant de ce pôle multi- activités s’inspirant du pôle Molière aux Mureaux.

Le pôle “comprendra différents espaces dédiés à la petite enfance, à nos ados ou encore à nos seniors à l’occasion d’échanges intergénérationnels”. Difficile donc de savoir à quoi s’attendre.

Il comprendra également un nouveau restaurant scolaire devant servir aux trois écoles primaires. Il faudra donc que les enfants des écoles des Tilleuls et des Cytises s’y rendent pour se restaurer. Que se soit sur le plan du transport ou du temps de repos des enfants, on peut douter de la bienfaisance de cette idée à leur égard. Nombreux seront probablement les parents à tenter de trouver une autre solutions, pour le repas de leurs marmots.

Enfin une étude est en cours pour ajouter à ce pôle gloubi-

Nous nous questionnons donc sur l’intérêt de cet équipement et sur sa faisabilité. En effet, il nous semble peu probable que ce restaurant scolaire soit amorti. Il nous semble également peu envisageable de construire un bâtiment, probablement à étage(s), à cet endroit, urbanisant encore un peu plus le paysage Magnanvillois, tout en prenant en compte les difficultés déjà existantes vis à vis de la circulation.

 

 

Certains points du projet sont donc encore très flous à l’heure actuelle, notamment l’avenir du pôle multi-activités de la place Mendès France, alors que d’autres se précisent comme la disparition des deux gymnases actuels au profit de deux nouveaux équipements.
Le projet reste en définitive peu changé par rapport à celui d’origine, mis à part sur un point, et finalement pas l’un des moindres, les logements remplaçant les terrains de football qui ont étés abandonnés.

La municipalité a donc réalisé un sérieux compromis entre ses envies et les attentes des Magnanvillois en supprimant un point important dans les recettes de ce projet, mais en conservant la deuxième bête noire des administrés, le pôle multi-activités de la place Mendès France.

2 thoughts on “ENTRE VILLE ET CAMPAGNE – Le projet de ville de la municipalité

    1. Bonjour Alain,
      BIM Magnanville est une association loi 1901 dont l’objet est d’inciter chaque citoyen à s’investir dans l’action politique, démocratique, sociale et locale et de réaliser tous types de projets en rapport avec cet objet en s’impliquant notamment dans les évènements de la vie locale qu’ils soient sportifs, culturels, politique ou de toute autre nature.

      Cela passe par la publication de notre journal d’information local BIM!.

      En ce qui concerne sa structure je ne suis pas sûr de comprendre la question, mais si vous voulez parler de sa gestion, l’association est gérée de manière collégiale, même si un trésorier et un porte parole ont étés élus lors de l’assemblée générale constitutive.

      Dylan

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