Rares sont maintenant les publications communales qui ne parlent pas des incivilités . Que ce soit dans Magnanville Magazine ou sur la page facebook de la commune, les articles à ce sujet sont légion. Mais, ces publications sont elles utiles et nécessaires ?
Force est de constater que malgré ces publications fréquentes, les incivilités sont toujours de mise dans la commune. Personne n’est à blâmer de ces actes mis à part leurs auteurs, mais ont voit bien ici que si le but est de les en dissuader, cela est inefficace.
Mais si cela est inopérant contre ces actes, ce n’est probablement pas sans effets.
A l’heure du tout numérique et des moteurs de recherche, le premier réflexe lorsque l’on souhaite se renseigner sur une commune, par exemple si l’on souhaite s’y installer, c’est de consulter sa page Facebook ou son site internet. Vous voyez donc où nous voulons en venir. Ces publications participent donc à ternir l’image de la ville.
Cela n’a peut être pas beaucoup d’importance pour les Magnanvillois qui peuvent au travers de leur vie quotidienne apprécier la commune, mais ce n’est sûrement pas sans impact sur les extra-muros curieux de connaître un peu mieux la commune.
Autre point, il est de notoriété publique que les radars dits « pédagogiques » n’affichent pas la vitesse réelle au dessus d’un certain seuil pour ne pas que des concours de vitesse ne soient organisés.
N’y aurait-il pas un effet « radar pédagogique » sur les incivilités ?
Si l’on prend l’exemple des tags rapportés par une publication Facebook du mois d’octobre, un des auteurs des faits pourrait s’en servir pour se vanter auprès de ses semblables de les avoir réalisé et que son œuvre soit publié sur la page de la commune. Et il en va de même pour un abribus cassé ou une signalisation pédagogique dégradée.
Si un point sur le bien vivre ensemble et un rappel des règlements locaux de collecte des déchets et des activités bruyante était surement nécessaire dans le magazine municipal, des publications régulières illustrées par des photos ne le sont probablement pas.
Réservons plutôt nos espaces de communication municipaux pour promouvoir la culture, le sport et les initiatives locales.