Soyez attentifs à la com’ verte !

La récupération des préoccupations environnementales dans la communication ou la publicité est une pratique  très courante et parfois même réalisée sans même s’en rendre compte. Il n’est donc pas rare de voir une publication vanter des solutions dites « vertes » qui ne contribuent que de façon marginale à la protection de l’environnement et parfois même qui ont un effet inverse.

Dans Magnanville Magazine N°14 nous pouvons par exemple lire que ramasser les déjections de son compagnon à quatre pattes est un geste éco-citoyen. Citoyen oui, mais éco non.

Il va de soi que lorsque nos braves bêtes se soulagent sur un trottoir, une rue ou dans des espaces de jeux pour enfant, il faut leur interdire et/ou réparer les dégâts. Mais lorsqu’il s’agit d’un espace vert, c’est plus discutable. Il faut penser que si l’on ramasse ces déjections, il faudra alors traiter ces déchets qui sont en réalité biodégradables. Il faudra donc les brûler en plus des sacs utilisés pour les ramasser et des sacs poubelles les contenant. Il faudra aussi compter l’impact carbone supplémentaire dû à leur transport par les camions vidant les poubelles.

Alors que faire ?

Nous n’avons pas vraiment de solution à ce problème, mais vanter les mérites écologiques d’une solution qui n’est en fait que plus polluante…

Nous avons quand même une petite idée, un peu coûteuse certes,  mais des plus novatrices ! Inspirons-nous de la ville de Malverne en Angleterre et de son inventeur Brian HARPER qui éclaire depuis peu un quartier grâce à un lampadaire fonctionnant aux excréments de chien.

 

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